Auteur: Nicolas d’Estienne d’Orves
Titre Original: Les fidélités successives
Date de Parution : 22 août 2012
Éditeur : Albin Michel
Éditeur : Albin Michel
Nombre de pages : 720
Prix : 23,90€ 22,71€
Résumé : « Champion du double jeu, j’en suis à ne plus
savoir qui j’étais, ni quelle vie était véritablement la mienne » : un aveu qui
résume le sujet d’un livre ayant pour toile de fond le Paris de la
Collaboration. Anglais et Français, résistant et collaborateur, traître et
héros, vivant et mort, Guillaume Berkeley, animé par des « fidélités
successives », a revendiqué, à un moment ou à un autre de sa vie, chacune de
ces identités. Aucun personnage n’est réellement ce qu’il prétend être.
L’intrigue tourne autour de trois personnages – Guillaume, son frère Victor, et
Pauline, leur demie sœur dont ils sont tous deux amoureux – mais permet aussi
de croiser une foule d’acteurs, protagonistes plus ou moins fréquentables de
cette France dans la guerre. Etudes de mœurs, roman historique, polar
politique, Les fidélités successives est servi par une écriture limpide et
fluide. Intelligent, très documenté sans que cela pèse, jamais manichéen, à
coup sûr un des événements de cette rentrée littéraire. Nicolas d’Estienne
d’Orves est critique musical au Figaro et à Classica, chroniqueur au
Figaroscope. Auteur de nombreux livres – romans, essais, recueils de nouvelles
–, il a reçu le prix Rogier Nimier et le prix Jacques Bergier pour ses romans
Othon et Fin de race. Les Orphelins du Mal, publié en 2007, a été traduit en 13
langues.