Titre Original: Tuer le père
Date de Parution : 2011
Éditeur : Albin Michel
Éditeur : Albin Michel
Nombre de pages : 150
Lu : Septembre 2011
Prix : 16€
Quatrième
de couverture : Allez savoir ce qui se passe dans
la tête d’un joueur
Mon avis : Chaque année le même rituel. Chaque
année, lorsque je rentre en France pour le 15 août, je cours dans la petite
librairie en bas de chez mes parents pour acheter au premier jour de sa sortie
le nouvel opus d’Amélie Nothomb. Même cette année où j’avais décidé de faire
une pose estivale dans mes lectures, je n’ai pas résisté à la tentation.
Et chaque année je me fais les même
remarques, son livre d’année en année semble contenir moins de pages, va-t-elle
parler de boulimie, de la mort, de la sexualité…
Et une fois sortie de ces quelques
questions métaphysique sur le trésor que j’ai entre les mains, je plonge dans
la lecture de ce dernier (sauf cette année où je l’ai délicatement mis sur mon
étagère attendant le moment propice pour l’ouvrir).
Au contraire de beaucoup, je reste à
chaque fois sans voix. Avec un style épuré, sans fioriture Amélie Nothomb nous
immerge dans son monde. Mais ou trouve-t-telle son inspiration ?
Avec Tuer le père, il est question
du complexe d’Œdipe à la sauce Amélie, je ne vous en raconterai pas plus car il
vaut la peine d’être lu. J’aime beaucoup la fin de ce livre, pour ma part, je
ne la trouve pas bâclée, mais cette fin nous prend à contre-pieds, c’est peut
être cela le secret d’Amélie Nothomb,
savoir nous déstabiliser…