Le château des Pyrénées, Justein Gaarder



Auteur : Jostein Gaarder
Titre Original : Slottet i Preneene
Date de Parution : février 2010
Editeur : Seuil
Nombre de pages : 219
Lu : janvier 2011
Prix : 19,5€


Mon avis: Il m'est assez difficile de critiquer négativement Jostein Gaarder, car je dois bien reconnaître que j'aime particulièrement son style et aussi et surtout la philosophie. Pourtant " le château de pyrénées" ne restera pas dans mes meilleurs souvenirs de lecture de Jostein Gaarder. Le livre est un peu long à démarrer et reste assez fade en comparaison au "Monde de Sophie". Cependant, d'un point de vue plus général et non seulement par rapport a l'œuvre de l'auteur, ce livre reste trés agréable a lire.


Résumé : Hasard ou destin? Steinn et Solrun, se rencontrent en 2007 là où ils se sont séparés trente ans plus tôt. Ils reprennent par emails leur discussion philosophique abandonnée depuis lors où s’affrontent deux conceptions opposées du monde : rationalisme (Steinn, scientifique athée, positiviste et matérialiste) et foi (Solrun, croyante attirée par la parapsychologie). Désormais mariés, ils évoquent le couple fusionnel qu’ils avaient formé pendant cinq ans. Leur correspondance atteint bientôt l’intensité d’une relation adultère.Leur séparation était liée à des circonstances tragiques voire criminelles. En vacances, roulant sur une route dans les fjords norvégiens, ils ont renversé une femme avec un châle rouge, n’ont fait demi-tour que plusieurs kilomètres plus loin pour ne trouver que le châle rouge. Ils ont pris la fuite, vivant dans l’attente de leur arrestation. Mais la mystérieuse femme leur apparaît un jour et s’adresse à eux. Solrun entend : « Tu deviendras celle que je suis » et Steinn « tu aurais dû avoir une amende ». Deux interprétations opposées qui enveniment leur controverse métaphysique – phénomène surnaturel ou excitation des sens qui brouille la raison ? – et les mènent à la rupture.Après des semaines de communication via le net, ils décident de se revoir. Solrun jette un châle rouge sur ses épaules, emprunte la route où avait eu lieu le drame. Elle est alors fauchée par un camion.