La solitude des nombres premiers, Paolo Giordano


Les nombres premiers ne sont divisibles que par 1 et par eux-mêmes ; soupçonneux et solitaires, certains possèdent cependant un jumeau dont ils ne sont séparés que par un nombre pair.
Maffia, jeune surdoué, passionné de mathématiques, en est persuadé : il compte parmi ces nombres, et Alice, dont il fait la connaissance au lycée, ne peut être que sa jumelle. Même passé douloureux, même solitude à la fois voulue et subie, même difficulté à réduire la distance qui les isole des autres. De l'adolescence à l'âge adulte, leurs existences ne cesseront de se croiser, de s'effleurer et de s'éloigner dans l'effort d'effacer les obstacles qui les séparent.

Le voleur d'ombres, Marc Levy

« — Maintenant, assieds-toi, il faut que l’on parle, a dit l’ombre.
Je me suis assis en tailleur sur le sol.
— Tu as un pouvoir très rare, il faut que tu acceptes de t’en servir, même s’il te fait peur. — Pour quoi faire ?
— Trouve pour ceux dont tu dérobes l’ombre cette petite lumière qui éclairera leur vie, un morceau de leur mémoire cachée, c’est tout ce que nous te demandons.
— Nous ?
— Nous, les ombres, souffla celle à qui je m’adressais.
J’ai souri, je comprenais très bien de quoi elle parlait. »

Et si l’enfant que vous étiez rencontrait l’adulte que vous êtes devenu…


Zizi the Kid, David Abiker

Dès son plus jeune âge, David Abiker n'a eu de cesse d'explorer le merveilleux et mystérieux monde féminin. Lui qui a eu la chance d'avoir une maman couturière passait ses jeudis après-midi sous la table de la cuisine à espionner les clientes qui se déshabillaient en parlant d'Yves Saint Laurent, de divorces et de gaines de 18 heures. Entre autres activités, le petit David a exploré la pile de "Playboy" d'oncle Léon, a exigé de sa mère qu'elle achète des frites Végétaline pour enfin savoir si elles avaient un sexe, a réinventé les bombes à eau Durex et admiré son cousin Philippe qui avait deux sujets de prédilection : la taille de son sexe et les superhéros...

J´étais derrière toi, Nicolas Fargues

C'est dans la trentaine que la vie m'a sauté à la figure. J'ai alors cessé de me prendre pour le roi du monde et je suis devenu un adulte comme les autres, qui fait ce qu'il peut avec ce qu'il est. J'ai attendu la trentaine pour ne plus avoir à me demander à quoi cela pouvait bien ressembler, la souffrance et le souci, la trentaine pour me mettre, comme tout le monde, à la recherche du bonheur. Qu'est-ce qui s'est passé ? Je n'ai pas connu de guerre, ni la perte d'un proche, ni de maladie grave, rien. Rien qu'une banale histoire de séparation et de rencontre.

Le visiteur, Eric-Emmanuel Schmitt

Peu adepte des pièces de théâtre, j’ai lus ce livre d’une traite. On « écoute » avec délice un échange philosophique passionnant avec un contexte qui se prête particulièrement bien au sujet.

Juin 1983. Les troupes hitlériennes viennent d’envahir l’Autriche. Dans Vienne occupée, Sigmund Freud, vieux, malade, persécute, inquiet pour le sort de sa fille Anna, découvre que derrière l’énigmatique visiteur qui le surprend dans son appartement se cache peut-être une incarnation de Dieu. Entre le vieil home désabuse, qui ne croit que ce qu’il voit, et l’élégant personnage, spirituel et manipulateur,se noue un étrange dialogue.

Contes, Charles Perrault


Pour en finir avec la série des classiques plus que classique, je ne pouvais pas, ne pas parler, des contes de Charles Perrault.
Qui ne connait pas Peau d'âne, Le petit chaperon rouge, Le chat beauté, le petit Poucet, la belle au bois dormant?
Et pour les plus jeunes qui ne connaissaient que la version Walt Disney, je vous propose de les redécouvrir.